Les cygnes 2

Notre deuxième séquence, consacrée à illustrer le conte d'Andersen, Les cygnes sauvages, est achevée. Nous avons notamment représenté les oiseaux portant leur soeur dans un filet de jonc et d'osier au-dessus de la mer...

Les plus jeunes ont croqué bon  nombre d'animaux et reproduit au pastel gras un tableau d'Ahncé, l'artiste exposée en ce moment dans la Maison Louis Guilloux.

Les adolescents poursuivent à leur rythme l'illustration des moments textiles de L'Odyssée.
Après les vacances, nous débuterons une séquence Alice au pays des merveilles, en nous concentrant bien sûr sur les aspects textiles du conte!

Les cygnes sauvages

Notre deuxième séquence s'appuie sur le conte d'Andersen, Les cygnes sauvages. Cette histoire comporte un aspect textile très intéressant, puisque l'héroïne est contrainte de tisser des tuniques en ortie pour retransformer en jeunes gens ses onzes frères devenus cygnes par la faute d'une sorcière.

Les plus jeunes ont notamment travaillé la peinture acrylique diluée aux effets d'aquarelle et expérimenté de nouvelles inclusions textiles dans leurs images.

Les ados ont confronté tissage de matières et peinture au couteau pour faire le portrait de la princesse. En deuxième partie de séance, ils ont commencé leur chantier d'illustration d'année sur le thème de l'Odyssée d'Homère. Premières étapes : choisir une palette  fondée sur des couleurs complémentaires et ébaucher une grammaire de personnages. C'est promis, on vous montre bientôt ce que cela donne!

Le tigre et ses rayures

Ce conte traditionnel vietnamien a servi de support à nos premières séances d'illustration. Les 8-11 ans ont travaillé sur le graphisme des rayures et  fait, pour certains, leurs premiers essais à la peinture acrylique. Ils ont expérimenté le procédé de la peinture par réserve, suggéré par notre conte.

Quant aux adolescents, ils ont travaillé les ressources offertes par la composition dans l'espace de la page pour exprimer le conflit entre l'homme et le tigre.

rentrée des ateliers le 5 octobre

Les ateliers d'illustration de la Maison Louis Guilloux reprennent le mercredi 5 octobre. Le cours pour enfants (8-11 ans environ) aura lieu chaque semaine de 10h à 12h (150€/l'année). Un cours réunira des adolescents deux fois par mois de 13h30 à 15h30 : premiers cours les 5 et 19 octobre (75€/l'année). Les deux ateliers s'appuiront sur une thématique Textes et Textiles. A partir de textes littéraires variés dans lesquels le textile joue un rôle essentiel, les jeunes découvriront ou approfondiront des notions-clés de l'illustration, ainsi que la pratique de techniques variés en arts plastiques. Nous commencerons par illustrer un contre traditionnel vietnamien : le tigre et ses rayures.
inscription sur place le mercredi ou en téléphonant au 06 77 68 56 72.

deux ateliers à la rentrée 2011

-          enfants de 8 à 11 ans :

tous les mercredis de 10h à 12h

-          adolescents :

deux mercredis par mois de 13h30 à 15h30.

Thème d’année : textes et textiles

A partir de quelques textes littéraires dans lequel le tissu et le tissage jouent le rôle principal, nous proposons à vos jeunes :

-          une initiation à l’illustration (analyse du récit ; dessin d’observation et d’imagination) ;

-          une approche multitechnique des arts plastiques (encre, fusain, pastel, peinture acrylique, collage modelage, sculpture, textiles…) ;

-          une formation approfondie à la pratique de la couleur et au travail des ombres ;

-          des références fréquentes à l’histoire de l’art.

A l'an prochain. Bonnes vacances!

dernière séance de l'année !

Nous nous sommes réunis hier pour la dernière fois avant les grandes vacances. A partir d'un conte antillais, plein de saveur et ... de piment, nous avons peint avec du curry et utilisé du textile (du madras, bien entendu!) Tit Pocame est un enfant gentil et courageux que sa belle-mère expédie la nuit dans la forêt pour chercher des piments. En fait de piment, il rencontre surtout le Diable, bien décidé à le manger. Heureusement, Tit Pocame a dans sa poche des graines d'orange...

Le déluge 10

Pour notre dernière séance de la séquence sur le déluge de l'épopée de Gilgamesh, nous avons profité d'une éclaircie entre deux averses bretonnes. Nous nous sommes installés dans le jardin de Louis Guilloux, avec crayon de papier, pinceau et acrylique diluée, pour croquer sur le vif.

Puis, nous avons enfermé sous une couche de film plastique des poissons peints à l'acrylique épaisse et écrasés avec délicatesse. Ah, c'est donc cela que l'on appelle 'arts plastiques'!

Le déluge 9

Utanapishtin, les animaux et l'arche semblent bien fragiles face à la colère des dieux, aussi fragiles que l'argile séchée!

Quant aux poissons, ils sont bien les seuls à avoir su tirer leur épingle du jeu après ce déluge...

Le déluge 8

Lors du déluge, tous les êtres vivants, à l'exception de ceux qu'Utanapishtin a embarqués dans son arche, sont noyés... Cette situation nous a inspirés quelques tableaux dramatiques.

Le déluge 7

"Au septième jour, la pluie cessa, les vents tombèrent. Maintenant le calme régnait. Toutes les créatures vivantes n'étaient plus qu'argile..."
La deuxième phase du déluge selon l'épopée de Gilgamesh nous a inspiré un autre tableau abstrait.

Le déluge 6

A la suite d'Uta entassant les animaux de la terre dans son bateau fait de bric et de broc, nous poursuivons notre découverte des potentialités des matériaux de récupération et des figures animales. Aujourd'hui, nous avons tenté de sculpter dans du carton... une tortue, une vache : qu'en dîtes-vous ? Ne méritent-elles pas d'être sauvées des eaux ?

Le déluge 5

"Le déferlement des eaux s'abattit sur les hommes."

Un portrait d'homme au couteau et à l'acrylique nous a ensuite occupé. Mais qui est cet homme ? Utanapishtin sans doute...

Le déluge 4

Après avoir réussi à caser tous les oiseaux dans son bateau, Uta observe le déluge de pluie qui s'abat sur la terre : un bon prétexte pour apprendre à dessiner des oiseaux !

Il pleut pendant sept jours, l'eau recouvre toutes choses. Depuis le bateau, nous constatons qu'il n'y a plus de limites visibles entre les éléments. Le désespoir pourrait nous gagner... Mais nous avons mieux à faire : représenter ce spectacle au moyen d'une peinture abstraite réalisée au couteau.

Le déluge 3

Comme Utapanishtin avant de les embarquer sur son bateau, nous continuons de passer en revue les animaux. Après les poissons et les crustacés la semaine passée, nous nous sommes attelés à dessiner des mammifères : lièvre, mulot, écureuil, yack et... un tigre, plus désabusé que féroce!

Enfin nous nous sommes pliés en quatre pour faire rentrer un troupeau de cochons en origami dans le bateau avant le déluge...

Le déluge 2

Puisque Uta, notre héros, embarque toutes les espèces d'animaux sur son navire pour les sauver du déluge, nous saisissons l'occasion pour apprendre à les dessiner. Nous avons commencé par les poissons et les crustacés. Les voici, noyés sous la pluie du déluge, dans les profondeurs marines...

Le déluge 1

Nous avons fait connaissance avec notre nouveau héros, Utanapishtin, et appris comment il échappa au délgue avec, dans son bateau, sa famille, ses ouvriers et un couple de tous les animaux de la terre. Cette histoire que nous avons comparée avec celle de Noé dans la Bible, est tirée de l'épopée de Gilgamesh. Après avoir observé des photos des tablettes d'argile, vieilles de 3000 ans, qui nous ont rapporté cette histoire, nous avons créé nous-mêmes une tablette d'argile. Nous y avons reproduit le lion de Sumer en bas-relief.

Eh bien croyez-nous si vous voulez, mais graver dans l'argile n'a rien de facile! C'est collant, ça s'effrite et en plus, ça tache. Nous avons tout d'un coup une très grande admiration pour nos ancêtres mésopotamiens qui faisaient ça tous les jours... Au fait, comment disaient-ils "blog" en sumérien ?

le géant 10

C'était la dernière séance sur le conte d'Oscar Wilde. Nous avons mis en page les textes sur nos illustrations et comparé nos "livres" avec des éditions commerciales, imagées par de grands illustrateurs. Une histoire de géant mérite bien un format géant!

Puis nous avons fait un croquis de géant en train de courir et nous l'avons traduit en shadow art. Cela a consisté pour nous à sculpter sur papier journal des éléments séparés du corps du géant, puis à les suspendre dans une boîte en carton. Evidemment, vu comme ça, ça n'a l'air de rien, mais attendez la semaine prochaine qu'on termine et qu'on allume le projecteur!

Le géant 9

Après avoir analysé des peintures du plasticien Botero, nous avons fait une séance de croquis au fusain. Le but ? transformer nos silhouettes jeunes et filiformes en géants obèses, comme Botero. Puis nous avons modelé dans de la terre des géants tout en rondeur, une foule de petits géants tout en rondeur! Sont pas craquants?

Le géant 8

Nous avons mis la touche finale à la dernière scène du Géant ronchon : une avalanche de fleurs et des couleurs scintillantes.

La semaine prochaine, nous tenterons la troisième dimension...

Le géant 7

Nous avons appris à dessiner une silhouette humaine proportionnée en utilisant la règle des 7 têtes. Oui, c'est vrai, notre bonhomme semble avoir bronzé derrière un store vénitien. Mais les rayures horizontales, c'est quand même plus simple pour le mesurer. Du coup, on a pu le faire bouger et danser !

Puis nous avons dessiné et peint la 4e scène de notre conte sur le géant ronchon. Nous commençons à savoir utiliser les motifs du papier peint que l'on nous distribue. Nous avons réussi à les incorporer dans nos compositions...

le géant 6

Nous avons poursuivi notre travail sur les ombres et les blancs. Dans un premier temps, nous avons demandé à notre géant ce qu'il deviendrait si nous le représentions en papiers découpés. Puis nous avons peint les images 2 et 3 de notre histoire : un géant, ni tout méchant, ni tout gentil... un géant, ni tout blanc, ni tout noir... un géant par tous les temps...

Le géant 5

Entre humour et poésie, une séance très "asiatique". Nous avons fait des croquis à l'encre de Chine et bambou avant de passer à la mise en couleurs de la première image de notre conte illustré. Chacun selon le passage du conte qui nous revenait, nous avons tenté de rendre l'atmosphère glaciale de la neige ou le parfum tiède des arbres en fleurs. Rien que du blanc, dîtes-vous ? Oui, mais quel blanc ?

La semaine prochaine, il ne faut pas oublier d'apporter des ciseaux...

le géant 4

Nous avons fait chacun notre chemin de fer. Eh bien, si vous croyez que c'est simple de caser dans une même image un texte et un énorme géant! Nous avons étudié trois albums édités pour voir comment les illustrateurs chevronnés s'y prennent pour intégrer le texte dans l'image. Pas mal le coup de l'escalier, de la nappe sur la table, du rideau, du mur ou encore de la colline enneigée. Nous en ferons bon usage aussi.

La semaine prochaine, nous peindrons à l'acrylique pour la première fois... Il vaudrait mieux ne pas oublier notre blouse.

Le géant 3

No photo, no comment, une séance qui exige un peu de discrétion. Vous comprendrez plus tard. Tout ce que nous pouvons vous dire, c'est que nous avons travaillé sur le portrait, sur les blancs et sur les ombres. Après une série de croquis rapides au fusain, nous avons peint directement sans dessin préalable... Plus rien ne nous fait peur!

Le géant 2

Comment reproduire sur une feuille blanche une statue blanche posée devant un mur blanc ? Hm? Vous avez une idée ? Eh bien, nous n'avons pas eu le choix : nous avons coloré au pastel gras ce qui nous restait, c'est-à-dire des ombres.
Puis, avec de la gouache nous avons peint de la neige froide. Le secret, c'est de mettre du bleu dans le blanc des ombres. Plus trappu encore, le blanc de la robe de cette dame, transpirant sous le grand soleil. Un petit peu de rouge, mais pas trop, tout est dans le dosage.

La semaine prochaine, nous ferons... Ah, non, il paraît que l'on n'a pas le droit de le dire... Vous verrez bien (si on a le droit de le montrer!)

Le géant 1

Nous avons lu le conte que nous allons illustrer ce trimestre et que nous empruntons à Oscar Wilde. Il s'agit d'un géant à l'humeur changeante. Quand il est ronchon, son jardin est plongé dans l'hiver. Quand il est gentil, c'est le printemps. Tantôt il neige et il grêle. Tantôt de jolies fleurs blanches apparaissent dans les arbres. Comment allons-nous faire pour représenter tout ce blanc ?
Nous avons appris qu'il existe des contrastes de formes. Parmi eux, le contraste grand-petit est bien commode pour représenter les géants...
Après avoir découvert ce qu'est un contraste de clair-obscur, nous avons tenté de peindre ombres et éclats de lumière repérés sur une statue en bronze sombre... Enfin un modèle qui ne bouge pas! On en profite. Et puis, les tons bruns, on maîtrise!

Et si la semaine prochaine on essayait ce que ça donne à partir d'une statue toute blanche ? Chiche!

Le rhinocéros 9

Pour notre séance bilan sur le rhinocéros et sa peau de Rudyard Kipling, nous avons comparé et commenté quatre versions de ce conte illustré publiées chez divers éditeurs. Notre version, ici en ebook, n'est pas forcément à la traîne!
 ouvrez notre ebook
Nous avons peint une dernière scène, à la gouache très légère, puis nous avons posé sur notre peinture, une feuille de calque essuyée à la gouache bleue : nous avons constaté qu' une sorte de glacis, aux riches nuances moirées, est venu brouiller poétiquement notre première esquisse... mais pas facile d'empêcher le calque de se gondoler de rire sous la chatouille de nos pinceaux!

La prochaine fois nous commencerons une nouvelle histoire, où il sera surtout question de blanc...